Le monde de l'Art

- Biennale d'Art Contemporain de Lyon -2013- 

 

Cette année a eu lieu la 12e édition de la Biennale de Lyon, l'occasion de découvrir de nouveaux artistes de la scène artistique contemporaine mais également de pouvoir admirer les œuvres de grands noms tel que Mattew Barney et Jeff Koons.

Je n'ai visité que  trois des cinq lieux n'ayant qu'une journée pour faire le tour, j'ai privilégié les plus grands espaces d'exposition soit la Sucrière (36 artistes présentés) et le MAC (28 artistes présentés).

Je vous fais part de mes découvertes par quelques photos prises sur place, certaines photos seront accompagnées d'un texte qui se trouve dans le guide de la biennale. Bien sur je n'ai pas pu prendre toutes les œuvres en photo puisque certaines ne sont pas autorisées à être photographier, c'est pourquoi par exemple, il n'y aura aucune photo des œuvres présentées de Jeff Koons.

Pour voir les photos en plus grand il suffit de cliquer dessus!

La Sucrière 
  



 
Tavares Strachan - installation 2013- (partie d'oeuvre)

"Il raconte l'histoire oubliée de la première femme cosmonaute américaine, Sally Ride, dont les missions sont tombées dans l'oubli jusqu'à sa mort en 2012. Homosexuelle et fantasque, elle n'était pas la bonne héroïne....
Strachan retrace ici une partie de l'histoire de la conquête spatiale et évoque tout à la fois sa fascination pour Ride et pour les capacités du corps humain et de la matière à résister aux environnements inhospitaliers."



The Bruce High quality foundation - Psyche Revived
 

"TBHQF réécrit un épisode de l'histoire de l'art. Connu pour l'anonymat volontaire de ses membres et son style à la fois humoristique et érudit, le collectif s'empare de la célèbre Psyché ranimée par le baiser de l'Amour d'Antonio Canova pour jouer avec son titre et en exploiter jusqu'à plus soif toutes consonances: l’œuvre est grossièrement reproduite, si grossièrement qu'elle en devient suspecte, tandis que le socle sur laquelle elle est posée se gonfle et se dégonfle à intervalles plus ou moins réguliers, comme si elle était posée sur la poitrine d'un géant. Une petite voix surgit de nulle part pour raconter une série de souvenirs, véritable dialogue entre une mère et son enfant, entrecoupé de réflexions sur ces souvenirs."



 Thiago Martins de Melo -Ensemble de peintures 2013-

"Thiago Martins de Melo peint avec obsession les visions de son épouse - des rêves très narratifs, prolifiques et politiquement engagés, que l'artiste exacerbe encore en y incorporant aussi ses propres reflexions. Ses oeuvres établissent de véritables récits visuels dans lesquels les symboles universels et le représentations culturelles, l'éthéré, le viril, et les sexuel cohabitent de manière à la fois illuminée et réaliste sur des toiles de grandes dimensions." 





 


Fabrice Hyber -Prototype de paradis 2013-

" Fabrice Hubert utilise le temps de la biennale pour écrire l'autobiographie de son œuvre. En procédant par accumulation, hybridation et prolifération, Hyber opère de constants glissements entre les formes du dessin, de la peinture, de la sculpture, de l'installation et de la vidéo, mais plus encore entre le domaine de science et celui de l'art. Chacune de ses œuvres est une étape évolutive d'un travail au long cours qui se répand à la manière d'un virus ou d'un réseau de pensée."


Fabrice Hyber -Prototype de paradis 2013-









Karl Haendel -People who don't know they're dead 2013 - Dessin-

"Le 20 juillet 2012, le soir de la première du film Batman : the dark knight rises dans un cinéma du Colorado, James E. Holmes ouvre le feu à l'arme lourde, tuant ainsi douze personnes et en blessant cinquante-huit autres. Au moment de son arrestation, il déclare être le Joker..."
 

Gabriela Fridriksdottir - Crepusculum Sculpture 2011 -

"Gabriela Fridriksdottir s’intéresse au crépuscule, ce moment particulier où l'obscurité s'infiltre dans la lumière. Ici, l'artiste crée un environnement mélancolique dont les éléments soigneusement agencés créent des cosmologies fictives inspirées du folklore islandais et des grandes mythologies nordiques. Des poèmes, de fragiles bouteilles en verre soufflé, un environnement sonore conçu avec Valdimar Johannsson et une structure à la fois protectrice et délicate écrivent un récit qui donne priorité à l'émotion et aux forces irrationnelles qui régissent notre existence." 



Le MAC



Lili Reynaud-Dewar - I'm intact and I don't care 2013-

" Elle trace des perspectives obliques entre son statut d'artiste et les figures emblématiques du combat pour l'égalité raciale et les revendications identitaires, avec lesquelles elle tisse des relations formelles , fictionnelles ou symboliques. Pour la Biennale l'artiste présente une nouvelle installation: ici, c'est l'idée de chambre qui se trouve matérialisé symboliquement. Une chambre dans laquelle se réfugier, une chambre à occuper, même très brièvement."


Mary Sibande -Succession of three ages (working title) 2013

" Pour la Biennale, Sibande nous raconte un nouveau chapitre de la vie de Sophie en s'inspirant d'un évènement particulier: à la fin des années 80, les manifestants anti-apartheid étaient régulièrement aspergés d'encre pourpre et indélébile pour être facilement identifiés. Une histoire de couleur, encore..." 

Gustavo Speridiao - The Great Art History 2013-

"Ici, l'artiste invente sa propre histoire de l'art à partir d'une gigantesque archive qu'il s'est lui-même constituée. A cette archive, il a donné la forme d'un livre- un livre que l'on peut défaire et exposer dans tous les sens. Cette histoire de l'art non conventionnelle est composée d'un mix savamment organisé d'images d'actualité, de scènes célèbres, de découpages précis, de références qui rappellent ou évoquent des styles, des oeuvres, des périodes et des géographies différentes.Mais toutes ces scènes, tragiques ou comiques, appartiennent à la réalité sociologique, une manière pour l'artiste de lier l'art à la vie."
 



Bjarne Melgaard - untitled 2012 -

" Pour la Biennale, il "écrit" un roman qui est aussi une installation - à moins qu'il ne s'agisse du contraire. A la manière d'une irrésistible marée, son récit envahit l'espace jusqu'à devenir, dans sa violence comme dans sa beauté, un environnement total" 


Pour en savoir plus, allez faire un tour sur le site de la Biennale :  http://www.biennaledelyon.com/

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